Pas si bête

J'ai vu plusieurs animaux et comme font mes amis Chantal et Gilles quand ils partent en excursion, je les note ou je les photographie.

Tout d'abord, à Londres, j'ai eu la chance d'en voir plusieurs; dont certaines espèces sont protégées par un "trademark"!

Aussi, pour celles et ceux qui me connaissent bien, vous savez que mon oiseau préféré est notre grosse corneille du Québec et imaginez ma joie quand José, mon hôte à Londres,

m'a proposé d'aller les nourrir au parc!

Bien sûr, il s'est mélangé quelques autres amis ailés au travers de ça... 

vraiment trop fines les corneilles de partager ainsi... et dire qu'elles ont mauvaise réputation!

Ensuite, à Glasgow, ce magnifique oiseau

(dont j'ignore le nom et que je suis trop paresseuse pour le chercher)

Puis sur Iona depuis que j'y suis :

des moutons bruns avec une tâche blanche sur la tête et le museau (nos voisins)

Les chevaux , dont le comique!

des petits agneaux mignons... mais cochons!

Anecdote à propos des agneaux : C'est vraiment drôle de les voir se "pitcher" (littéralement) sur leur mère quand ils ont soif et que maman mouton accepte de les laisser faire (pas toujours commode une maman mouton, tsé).  À ce que j'ai pu constater, les brebis ont en général deux agneaux.  Quand ils vont boire, ils sont tellement voraces et énervés que les pattes de derrière de la manan lèvent dans les airs!  Puis, c'est de voir les minuscules queues blanches des petits quand il boivent... ils font comme les chiens quand ils sont heureux et qu'ils brassent la queue!!  Je pars à rire à chaque fois que je les vois... et là, il y en a tout plein car c'est la fin du printemps, hein!

Ah! V'la la visite!

Paul & Paul

Ces fameux moutons blancs m'ont rendus visite par deux fois, dans la cour intérieure de l'auberge.. et grugeaient à qui mieux-mieux les fleurs et plantes dans les plate-bandes!  La première fois, ne sachant pas quoi faire avec eux, je suis allée chercher John à la course et nous les avons dirigés vers la barrière menant au pâturage du voisin (car ce sont les fameux moutons du voisin - que John trouve pas mal niaiseux - pas le voisin, les moutons!).  La 2e fois, un des agneaux est venu me jaser à ma fenêtre et j'ai vu alors toute la petite famille.  Forte de mon expérience, je les ai ramenés toute seule dans leur pré!! L'amour est dans le pré et la folie s'est emparée de la bergère! Yé! :o))

Snuffy, le chien de mon hôte à Iona

Anecdote - Snuffy

Je suis allée prendre une marche avec Snuffy afin d'aller au village pour faire quelques achats.  Ce fut agréable et trouvant que la marche n'avait pas été assez longue, j'ai proposé d'amener Snuffy avec moi à la plage.  Décision que j'ai vite regrettée!

Elle est très intelligente et surtout une très très grande actrice.  Elle est tellement drôle!  Je la promène des fois et lorsque je lui attache sa laisse et qu'elle n'est même pas serrée.. on l'entend faire le même bruit que si on l'étranglait (la comique, elle voudrait se promener sans laisse)!!  Quand elle est fatiguée, elle rampe (comme sur la photo) et fait un paquet de simagrées.  Lorsqu'elle voit des gens pour la première fois, elle se recule comme pour les voir entièrement et les analyse.  C'est intéressant de voir ce qu'elle peut sentir ou ressentir. On ne s'ennuie pas avec elle.

Lorsqu'elle n'a plus sa laisse, elle court partout. Bon tant qu'on était sur la plage, pas de problème... le hic c'est quand on était sur le retour où il fallait passer par le champs... où logent des centaines de lapins.  Malheur nous en fut, elle s'est mise à courir après un puis, après l'autre... et a finalement attrapé un bébé lapin.  Je n'ai pas été assez vite malheureusement et le lapin est décédé dans mes bras.  C'était triste... à mourir!?  Ne sachant pas trop quoi faire, j'ai rapporté le lapin ET le chien, chacun sous un bras.

Difficile d'en vouloir à Snuffy, elle ne peut pas savoir que c'est mal et n'aura pas d'amende, elle non plus, même si elle est écossaise.

Et puis, il y a ces petites bêtes qui pullulent à la tombée du jour!  Il y en a partout le soir dans les champs et ils me rendent la vie compliquée des fois, à ne pas vouloir leur marcher dessus mais en même temps, je dois faire attention pour ne pas piler sur les crottes de moutons ou mettre le pied dans un terrier de lapins! Hé oui, pas des trop grosses complications, hein?!  Il y a aussi des limaces noires, qui semble-t-il, sont très utiles car elles nettoient tout mais, croyez-moi, elles ne sont pas très ragoûtantes!

Les escargots, pour ceux qui aiment, peuvent être consommés - rien ne peut être plus frais! :o)

Et ce dimanche soir, j'ai vu une otarie (ok, c'est pas encore un dauphin, mais quand même...)!!  Bien oui, elle longeait la côte et plongeait de temps à autre (sûrement à la poursuite de son souper).  Ahhh... j'étais tellement heureuse, mais pas d'appareil photo avec moi!! lol!

Il y a ce fameux oiseau nommé un Corncrak qui loge juste à côté de nous.  Quel boucan!!  Dès le début de la soirée et toute la nuit, on l'entend.  Il fait un bruit comme si on tournait une manivelle de moulin à poivre - toujours par deux coups, mais à répétition et c'est très fort!  On n'arrive pas à l'apercevoir... mais on l'entend tout le temps!

Il y a aussi des coucou (avec ou sans s?), les vrais pas dans des horloges!  Je n'arrive toujours pas à les voir,  eux non plus, mais je les entends quand je vais au village.

Les goélands sont aussi gros que des poules

À l'auberge, comme dans toutes les maisons d'ici, il n'y a pas de moustiquaires aux fenêtres.  Les mouches et les abeilles se promènent donc en toute quiétude.  Elles ne sont tellement pas inquiètes qu'elles se laissent faire, même quand j'en prends une.  Je n'ai pas besoin de courir dans tous les sens et pas besoin de sauter dans les airs... c'est comme si dans leur codage génétique il n'était pas inscrit d'avoir peur des humains. Comment ne pas les aimer dans ce cas là?  Je leur montre la porte (ou la fenêtre) et elles me quittent sans façon :o))

On a beaucoup à apprendre des animaux et de la nature.  Je suis reconnaissante d'avoir le temps de les regarder, examiner et voir jusqu'à point on peut être "bête" nous aussi :o))

Je termine avec cette histoire que José m'a conté, mon hôte à Londres.

La grenouille et le scorpion

Le scorpion s'est retrouvé dans une situation vraiment catastrophique suite à une grande averse et il fut vite entouré d'eau et il fut donc incapable de rejoindre la terre ferme.  Il appela la grenouille à sa rescousse :

- Grenouille, stp, aide-moi à traverser jusqu'à la terre ferme, sinon, je vais mourir ici.

- Mais pour qui me prends-tu le scorpion! Si tu crois que je vais t'aider pour que tu me piques par la suite!  Attends que l'eau redescende.

- Stp grenouille, aide-moi, je ne pourrai pas attendre plus longtemps, stp, aide-moi!

- Si j'accepte de t'aider le scorpion est-ce que tu me promets de ne pas me piquer?

- Oui, oui, mais stp aide-moi,!

La grenouille prend donc le scorpion sur son dos et nage jusqu'à la terre ferme. 

Pique - Aie!  Le scorpion a piqué la grenouille!

- Hey, le scorpion!  Tu m'avais promis que tu ne me piquerais pas et la première chose que tu fais alors que je te dépose, c'est justement de me piquer!

- Je suis désolé, tellement désolé, répond le scorpion, mais tu sais, c'est dans ma nature... et on ne peut pas changer sa nature!

Quelle est la morale de cette histoire?

Demain, je vous conterai une autre "expédition" que j'ai fait en ce dimanche après-midi/soirée - à la découverte de Hermit Cell