samedi 16 mai 2015

Ô pitié la Pythie!

Le Sanctuaires de Delphes

Là encore, nous naviguons dans les hymnes homériques où raconte-t-on que c’est Apollon qui aurait fondé le sanctuaire.  N’ayant nulle part où aller, il en fit son lieu de résidence, chassa la pythie (qui sensément était Python, le fils de Gaïa – la terre) pour y installer sa propre prêtresse : la Pythie.

Les gens venaient de partout pour la consulter.  Elle était à l’intérieur d’un temple au dessus d’une crevasse d’où émanait des vapeurs : les visions d’Apollon.  Des grands prêtres recevaient les visiteurs – et bien entendu, les offrandes – et transmettaient la question à la Pythie et revenaient avec la réponse.  

Chuttt! J'ai un secret... ne voulant pas médire, mais connaissant tout de même la nature humaine… je serais tentée d'imaginer que les réponses pouvaient sans doute être influencées par la teneur de l’offrande!! Mais je dis ça et je dis rien, moi!

Par rapport aux émanations d’Apollon… il y a un fait plus « scientifique » qui dit qu’il y a une faille importante sous le site et qu’à chaque séisme (et il y en a pas mal), les parois se frottent et il s’en émane des effluves de gaz toxiques comme par exemple de l’éthylène. Bref, de quoi avoir n’importe laquelle des visions!!

On dit que c’est là, aussi, que Zeus ayant le désir de savoir où se situait le centre de la terre, aurait envoyé ses deux aigles préférés et ils se seraient rejoints au dessus de Delphes. C’est donc là qu’est le nombril de la terre!


Dans tous les cas, ce site est d’une beauté exceptionnel avec son immense mer d’oliviers en bas et le mont Parnasse de l’autre côté, en plus de toutes les autres montagnes superposées comme des ombres chinoises.
















J’espère juste que la pauvre prêtresse avait un peu de temps pour en savourer la magnificence du site!

John Collier, Prêtresse de Delphes, 1891, musée national d'Australie-Méridionale (Adélaïde)

Il y a aussi un musée archéologique qui nous a permis tout autant de se rafraîchir, car tout de marbre construit, que de nous instruire et où sont exposés des pièces uniques





C'est ce qu'on appelle des fesses de... mais non, pas de fer!



Et ma pièce préférée, une coupe à vin.
À l'époque on buvait son vin dans une soucoupe et coupé par de l'eau

La coupe à libations d'Apollon (5e siècle av JC.) Apollon est représenté assis, le front couronné de laurier et tenant une lyre en écaille de tortue. Il accomplit une libation en présence d’un corbeau qui était son oiseau sacré.
Petite pause repas et repos 








Bon, ok!  Je vous attends là et on se revoit bientôt!


Yasou!

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