samedi 16 mai 2015

La blanche Athènes

Hé oui, ce n’est pas une faute d’orthographe, on écrit bel et bien Athènes avec un S à la fin.  Ça m’a intrigué d’en connaître la raison et voici ce que j’ai trouvé sur Wikipédia (vous le savez, ma référence facile… comme à l’époque, où on avait toujours un Larousse ou un Petit Robert, qui traînait pas loin de nous - faut bien s'adapter à notre ère!).  

Bref, voici une des explications que j’ai trouvée et que je trouve succulente : La formation du toponyme viendrait, selon certains, de la racine indo-européenne ath-signifiant probablement « tête » ou « sommet », puisque la forteresse de l’Acropole située au sommet de la colline du même nom, constituerait le « noyau fondateur » de la ville. Ce qui expliquerait d'ailleurs l’origine de la légende mythologique portant sur la naissance de la déesse éponyme, selon laquelle Athéna serait sortie « armée » de la tête de Zeus.

Est-ce que cela a expliqué le S à la fin?  Non... mais pouvait-on trouver plus croustillante comme explication?  Bon, ok, il semblerait qu'à l'origine ce fut un regroupement de petites villes, d'où le fameux S.  Que préférez-vous la version mythologique qui n'a rien à voir ou celle plus pragmatique et sans saveur?

Vous aussi, ça vous turlupine, hein?  Athéna est-elle vraiment sortie de la tête de Zeus, vous demanderez-vous? (je me suis posé aussi cette question, ne vous en faites pas!)  Toujours selon mon site référence (http://fr.wikipedia.org/wiki/Ath%C3%A9na) voici ce que l’on dit sur cette déesse :

Athéna est la fille de Zeus et de Métis (une Océanide), déesse de la Raison, de la Prudence et de la Sagesse. Ouranos, le Ciel étoilé, prévient Zeus qu'un fils né de Métis lui prendrait son trône. Par conséquent, dès qu'il apprend que Métis est enceinte, Zeus prend le parti de l'avaler.

Mais quelques mois plus tard, il ressent de terribles maux de tête sur les bords du lac Triton. Il demande alors à Héphaïstos de lui ouvrir le crâne d'un coup de hache, pour le libérer de ce mal : c'est ainsi qu'Athéna jaillit, brandissant sa lance et son bouclier, de la tête de Zeus, en poussant un puissant cri de guerre. Par la suite, Athéna est considérée comme la fille de Zeus seul. Ainsi, chez Eschyle, déclare-t-elle : « Je n'ai pas eu de mère pour me donner la vie. » 

Très vite, elle rejoint les dieux de l'Olympe, où elle prend une place importante. L’Iliade, l’Odyssée et les Hymnes homériques la représentent comme la favorite de Zeus, celle à qui il ne peut rien refuser. Tout comme Zeus, elle tient l'égide et peut lancer la foudre et le tonnerre. On invoque son nom à côté de ceux de Zeus et Apollon dans les serments solennels. Elle est la déesse de la Cité, mais c'est en tant que déesse de la sagesse, représentée par la chouette et par l'olivier, qu'elle s'impose et en vient à symboliser la civilisation grecque au cours des siècles, jusqu'à nos jours.

Elle est déesse de la guerre, de la sagesse, de la stratégie militaire, des artisans, des artistes et des maîtres d'école.

Athéna est, comme Artémis, vierge, et tient beaucoup à sa virginité ; elle fut donc surnommée Parthénos (jeune fille) d'où le nom du grand temple d'Athènes sur l'Acropole, le Parthénon.



Les contes de la mythologie sont tout aussi intéressants que cette magnifique ville d’Athènes et qui, à vue d’oiseau, ressemble à une mer blanche se noyant de le flot de la méditerranée dans son port du Pirée d'un côté et dans les montagnes de l'autre côté.






Les evzones

On dit des Evzones qu'ils sont les plus beaux jeunes hommes grecs... de quoi attirer l'attention des amis de Tintin, Dupont et Dupond, qui portaient, eux aussi, fièrement ce costume dans Objectif lune.

Le saviez-vous que la jupe des ezvones comporte 400 plis
symbolisant les 400 ans d'occupation turque? 


On peut voir les evzones devant le parlement, le palais présidentiel et la tombe du soldat inconnu.

















Vue sur le théâtre de Dionysos et du nouveau musée de l'Acropole... prêt à récupérer la fresque du Parthénon








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