samedi 16 mai 2015

Dans l'antiquité moderne

Ouff! Comme j’ai tardé pour écrire sur mon voyage en Grèce!  Quoi!? Mais qu’est-ce que quelques mois pour ce pays?  Non, ne vous en faites pas la Grèce n’aura pas changé depuis, elle ne change pas, elle est intemporelle!!

Ce pays m’attire par bien des façons et, comme je le disais, je suis presque assurée d’y avoir déjà vécu dans une autre vie, enfin, si on croit à la réincarnation. J’aime l’énergie là-bas, j’aime sa lumière tôt le matin, j’adore sa nourriture simple et goûteuse, j’aime ses senteurs, je suis en extase devant ses paysages et on ne peut qu’être sous le charme de ses gens qui sont définitivement très sympathiques et chaleureux.

Ce pays en a vu de toutes les couleurs et le continuera, comme un p’tit vieux qui roule toujours à la même vitesse – trop basse lorsqu’on circule (surtout lorsqu’on le suit), mais qui n’arrête pas aux « Stop » du coin des rues (ce qui nous surprend).  Sa vitesse : lente, mais constante!

Un pays chargé d’histoire, de contes, de légendes et de permanence.

J’y ai découvert ou devrais-je dire, redécouvert la mythologie grecque avec tous ces dieux, demi-dieux, bêtes mythologiques et autres.  Quelles extraordinaires histoires surtout lorsqu'elles nous sont racontées et on comprend sans peine que notre fascination bien humaine pour les téléromans, après cela!  Que les Dieux grecques sont nés des Géants (mais qui étaient les géants?) Un qui ne pouvait pas s’installer dans aucun pays sur terre, l’autre qui est né dans la cuisse d’un tel, l’autre qui dévorait ses enfants et encore, et tant encore!  Quelle est la vérité, que dis-je, quelle est la part de vérité dans tout ça? Humm… là est le charme de ces histoires! Et là aussi, où je me suis retrouvée franchement mélanger dans toutes ses racines de cet immense arbre généalogiques de la mythologie!!




En voici une que j’aime beaucoup (et qui explique tout) :

Quand Dieu a créé la terre, il avait un tamis rempli de terre et en a saupoudré pour former les pays, les continents et cela, un à un.  À la toute fin, il lui resta que des mottes de terre, des racines et des grenailles. Il les prit et les jeta derrière son épaule; c’est ce qui forma la Grèce!  

Des paysages magnifiques et spectaculaires.  Il y a des champs de coton, des rizières, des champs de cultures, des arbres fruitiers, des très hautes montagnes et des routes en lacets pour y accéder, des chaînes de montagnes en superposition (comme des ombres chinoises), des rochers suspendus aux nuages, des mers d’oliviers et la mer méditerranée.  Chaque paysage est différent et a ravi le regard de la voyageuse que je suis.

















J’y ai vécu une expérience assez intense, en tous les cas, très différente de mes voyages précédents, ne serait-ce parce que je l’ai fait en groupe et avec des horaires assez bien rempli et avec la contrainte d’un temps limité (on oublie la contemplation méditative).  Ce fut pour moi une expérience qui m’a demandée ces quelques mois de gestation afin d’avoir le plaisir de la partager avec vous.

La Grèce est gravée dans mes gênes, dans mon âme… et peut-être même autour de mon corps (graisse... oh, la comique!)!!


Naturellement, Naftaline était du voyage mais elle a dû se faire très discrète, se pointant un œil de temps à autre en dehors du sac à dos alors que personne n’y était.  Elle s’est même fait photographier près du Parthénon sur l’Acropole… mais j’ai dû effacer les photos à la demande des gardiens de ce site.  Nous avons appris qu’on ne rit pas de ces sites chargés d’histoire qui font partie du patrimoine de l’Unesco.  C’est du sérieux et c'est aussi bien correct.


Bref, Naftaline y était, mais c’était Nathalie qui était ses yeux.
À que cela tienne, elle a juste pu se reposer, manger des olives et de la salage grecque... 
et boire du Ouzo!  À votre santé! Tchin!

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