lundi 25 mars 2013

Vitesse de la lumière - Paris!


Je sais, c'est un jeu de mots plutôt banal (mes neurones sont encore gelées depuis). Paris, la Ville Lumière que j'aurai vue à la "vitesse de la lumière".  C'est connu et reconnu, pas besoin de Météomédia avec ses explications sur les facteurs éoliens, plus ça va vite et plus c'est froid, non?! Vous vous doutez bien où je veux en venir?? J'ai eu frettttte!  Que dis-je, j'étais gelée comme une p'tite crotte!

J'imagine que voir Paris au mois de mai ou encore durant l'été doit apporter une touche de romantisme et de magnificence qui, malheureusement, n'existe pas en ce début de mois de mars!  Par contre, le positif de la chose c'est que j'ai pu voir tout ce que je voulais, pratiquement sans attente. 

Pour la première soirée de mon arrivée, j'étais tellement fatiguée que je suis seulement aller m'acheter une baguette (que j'ai mis sous mon bras évidemment) et du fromage pour un repas léger avant d'aller me coucher.  Je fus troublée de voir tous les choix que l'épicerie offrait... surtout après m'être contentée de peu de choix (ou pas du tout) dans l'épicerie insulaire de Iona.



À chaque pays des saveurs différentes! lol!  Moutarde.. lol!


Je sais, vous imaginiez que j'allais mettre des photos de vins, de fromages, de pains, de mets fins... que voulez-vous, je fus tellement impressionnée par les différents choix que voilà, ce sont ces photos-là que vous mets! lol!

Après avoir passé près de 18 heures en autobus pour venir d'Édimbourg jusqu'à Paris, j'étais bien heureuse de pouvoir me dégourdir les pattes un peu.  Aussi parce que je n'avais que la fin de semaine pour en profiter, j'ai visité la ville à pieds les deux jours.  Le samedi, je crois que j'ai marché environ 25 km sans m'arrêter.  Aucune éloge à y avoir... je ne voulais juste pas m'arrêter afin de conserver le peu de chaleur que l'effort physique me procurait.  Puis-je vous dire que je n'ai pas vu non plus de joueurs d'accordéon ou encore de mime avec chandail lignés, foulard rouge au cou et p'tit béret?

L'hôtel où je logeais, l'Hôtel Baudin (merci Ouiza!) était près de la Bastille et mon objectif pour la première journée à Paris était d'aller voir la Tour Eiffel et tout ce qui se trouverait entre elle et moi. Tel fut fait!  Je marchai donc du côté de la Rive droite et pour revenir par la Rive gauche de la Seine. (voir mon message Sur les traces de la Tour Eiffel)

Le samedi fut très froid et humide avec des nuages mur à mur alors que le dimanche fut plus ensoleillé et un brin plus chaud (juste un brin).  Le dimanche où j'y étais étant le premier dimanche du mois, les musées ouvrent leurs portes gratuitement.  J'en ai donc profité pour aller visiter le Musée du Louvre avec comme objectif de voir la Joconde de Léonardo Da Vinci.  Je m'étais fixé qu'un tout petit objectif car je sais que l'on pourrait y passer la semaine dans ce musée.  Lorsque j'étais allée au British Museum de Londres, il y a 5 ans, Catherine (femme intelligente avec une bonne (et belle) tête sur les épaules) m'avait alors suggéré d'aller visiter ce musée, un incontournable à Londres, mais de choisir une salle d'exposition en particulier pour me limiter dans le temps sans me me priver du plaisir de le visiter.  C'est avec cette même logique que je suis allée visiter le Louvre (voir mon message Louvre-toi).  

Ensuite, puisque la température s'y prêtait [...], j'ai dû marcher en ce beau dimanche environ 12-15 km (en comptant ceux parcouru aussi à l'intérieur du musée).  D'accord, dans la même journée, il y a des marathoniens qui en ont fait plus que  moi, et surtout plus vite que moi, mais je crois que si j'avais été aussi peu habillée qu'eux, j'aurais sans aucun doute couru plus vite qu'eux!





Puisque je parle [à peu près] la même langue, je n'avais pas besoin du même niveau de concentration; je comprenais aisément ce que les gens disaient et les affiches parlaient d'elles-mêmes.  Ce fut un avantage et un point positif.  Par contre, on m'avait avertie que les parisiens répondent généralement en anglais aux québécois, ne comprenant pas leur vieux français (et l'accent... mais c'est qui qui a un accent, hein?).  Tel fut mon cas à quelques reprises et à chaque fois, j'ai éclatée de rire.. les pôvres, ils ne comprenaient vraiment plus rien!

Bien sûr, qui dit Paris, dit super mégapole avec son lot de vendeurs de bébelles et d'arnaqueurs! Pfff!  J'avoue que ces gens m'ont gâchés un peu mon plaisir d'être là.  Et ces fameux écriteaux à plusieurs endroits pour nous avertir de faire attention aux "pickpockets".  Tout cela a eu pour effet d'installer en moi un certain niveau de méfiance et de grand malaise.  Le niveau de concentration concernant la compréhension était plus bas, mais définitivement rehaussé par celui de l'insécurité. Aucun relâchement permis... ce fut un aspect très déplaisant de ma courte visite.

Lorsque je me suis promenée en soirée et que je voyais les gens bien habillés... mon ego (encore lui) en a pris pour son rhume (il fut le seul d'ailleurs à en avoir un et est encore un peu congestionné, excusez-le) puisque je portais encore et toujours mes mêmes vêtements depuis plus de 10 mois (ben oui, s't'affaire, je les ai lavés, quelques fois depuis!) et avec lesquels j'ai tout autant jardiné, nourri les moutons que marché dans la nature, sur les plages que dans les villes.  Un petit brin de nostalgie s'est installé. 

Je regardai mes vieilles bottines et j'ai pensé à Félix Leclerc... "moi, mes bottines ont beaucoup voyagé..." et je me suis demandée justement s'il n'était pas passé par la même petite rue où je passais (à ce moment-là, j'étais dans St-Germain-des-Prés).  Cela m'a amené à plusieurs autres réflexions sur la vie en général et sur le sens de mon voyage.  À chaque tournant, chaque nouvelle bâtisse, nom de rue ou endroit, cela me faisait réfléchir.  Nous avons tant de références et avons entendu tant parler de Paris.  La cathédrale de Notre-Dame de Paris dans de nombreux ouvrages, bandes dessinées et aussi avec la comédie musicale du même nom où j'entendais la chanson "Les Sans papiers" (chanson qui m'a toujours fait vibrer et faut-il croire que je suis moi-même un peu comme eux en ce moment) résonner à mes oreilles.  J'ai bien cherché le bossu des yeux, mais il aurait pu être n'importe où sans que je le reconnaisse étant donné que toutes les personnes étaient emmitouflées jusqu'aux yeux!

Je suis passée aussi près des jardins du Luxembourg et j'ai pensé à... hé oui, à Joe Dassin!  Comment pouvais-je faire autrement?!  J'ai marché le long de l'avenue des Champs Elysées jusqu'à l'Arc de Triomphe et j'avais en tête de vieilles images de films de guerre ou encore un défilé avec un président français.  La Seine que j'ai longée m'a fait me souvenir d'un roman (dont je ne me souviens plus du nom) où on y repêchait les corps au petit matin (victimes de meurtres, de maladies ou autres) et les proches allaient les identifier dans un endroit sombre près de là (je me demande encore où c'était).  La vie, pas si facile, dans le Paris d'autrefois, la Révolution, les incendies, les maladies, les complots... et même la Tour de Montparnasse avec ce film un peu nono que mes fils n'ont pas cessé de rire quand ils étaient ados.  J'ai souri quand je l'ai vue au loin.  J'aurais pu vous parler de littérature, de poésie ou de sciences et de philosophie... mais bon, mon ego avait le rhume et mes neurones étaient en alerte sécurité, ne l'oubliez pas!  Bref, tout me rappelait quelque chose, Paris m'était familière!







On peut retrouver les "Cadenas d'amour" que les couples d'amoureux accrochent aux ponts.  Ils y inscrivent leurs noms, les dates et les lieux (de leur rencontre?).  Sensément que les cadenas auraient tous été enlevés il y a quelques mois et que cela reste un mystère... l'administration de Paris réfuta qu'elle en ait donné l'ordre.  Qu'à cela ne tienne, ils sont revenus!  Il y a même des vendeurs de cadenas aux abords de deux ponts traversant la Seine!




Entrée pour aller vers la fameuse pyramide,
entrée principale du Musée du Louvre




Je n'aimerais pas être la résidente du logement juste au dessus de Midas, moi!! 
En direction de Notre-Dame-de-Paris


Place de la Concorde



La Cavalerie! lol!
l'Hôtel des invalides
La Tour de Montparnasse au loin, à gauche



rue Rivoli
J'adore la devanture de cet immeuble.  J'y ai imaginé une dame excentrique ou encore une troupe de théâtre marginale ou sinon, un lieu où il y aurait eu des soirées à la sauce romaine!  Ahh... j'adore!



J'aime beaucoup cette sculpture, elle se trouve à faire face à la tour Eiffel, de la l'autre côté de la Seine

Alors que je regardais le monsieur qui semblait se demander s'il pouvait se réfugier dans la fameuse toilette publique... Une autre petite bête m'observait... j'aurais été bien curieuse de savoir le fond de sa pensée!  Peut-être que je sentais un peu trop la "campagne" pour elle!

Peut-être était-ce la cousine de Snuffy??
Il y avait aussi ces étranges publicités... les français n'ont pas peur du ridicule, mais surtout, ils n'ont pas peur des poursuites!!  Pas de danger, un est rendu sur une île perdue avec Elvis et l'autre en Russie!



Bon, peut-être vaudrait-il mieux que j'accepte l'offre suivante, surtout après que certaines autorités aient vu ces publicités!

C'est drôle, mais il y a changer de peau et...
y laisser sa peau!


Paris, elle m'a convaincue de ses charmes, même si elle fut un peu frigide à se dévoiler à moi, je ne peux que la remercier de m'avoir offert ce grand privilège de s'être laissée un peu apprivoiser, belle bête mythique, impétueuse et définitivement grandiose!

4 commentaires:

  1. Quel talent !!!

    Bravo

    Guy

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    1. Tu parles de celui des parisiens? lol! :P

      Merci Guy d'être là! xx

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  2. Je préfère de loin ta peau (belle) que celle du monsieur tout blanc. Ah quel beau voyage que tu nous partage. J'adore ta vison, tes commentaires si vivants qui animent tes images! Merci,c'est si savoureux de te lire... on dirait que tu es tout à côté puisque j'entend ton rire et j'y répond XoX Hélène

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    1. Merci ma belle Hélène! Ne t'en fais pas pour ma peau... me faudrait bien plus que 5 min pour en changer et un voyage comme celui-là fait que j'accumule... mais cette fois dans mon coeur et ma tête!

      Je pense souvent à toi et des fois lorsque la batterie est un peu faible, je regarde les choses avec tes yeux et je m'émerveille! Merci d'être là belle Hélène! xxxx

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