vendredi 30 novembre 2012

Cannelle et Grenoble


Joli comme titre, hein?  C'est le titre de ma dernière aventure... culinaire!  Hé oui, j'ai relevé cet autre défi que je m'étais personnellement lancé.  Il faut dire que lorsque la gourmandise se trouve à être le moteur des défis... rien n'est impossible!

Je comprends maintenant pourquoi on dit qu'on a une brioche au jour quand on est enceinte... c'est tellement magique et unique!! :o))

Mais je crois qu'on dit que l'on a une brioche quand on est un peu enrobée... ça doit pas être si mal si je me fie au résultat de mon expérience!

Ok, sans farce (sans blague), mais avec juste un peu de sauce caramélisée (quel jeu de mots, hein!), ces petites brioches furent une autre belle réussite et j'en suis bien heureuse.  C'est vraiment dommage que vous ne puissiez pas sentir aussi les photos!  Ahhh... À quand la technologie qui nous le permettra?!  Imaginez-vous en train de gratter votre écran et vous collez le nez dessus... sentez-vous la cannelle, les noix grillées et la sauce caramélisées?  Un délice olfactif, visuel et surtout... gustatif!!  Bon, pour ce qui est du digestif, lui, il en a pour son argent! :o))









J'ai partagé ma nouvelle aventure culinaire avec les invités de passage et je crois que j'ai fait des heureux... en tous les cas, ça sentait bon dans l'auberge!



Maintenant, je ne sais pas trop quel sera mon prochain défi à relever... 
si ce n'est de digérer et d'aller faire un peu d'exercice!



Allez... sentez... hummm :o))

dimanche 25 novembre 2012

Quand t'es née pour un gros pain

Nécessité faisant loi, j'ai relevé un grand défi culinaire aujourd'hui!  Hé oui, j'ai fait mon premier pain "à vie" Wow!  Mon premier pain de ménage!

C'qui qui disait qu'on était né pour un p'tit pain?! Pouah!

Quand je parle de nécessité, c'est qu'à l'épicerie du village, le pain qu'on peut acheter en ce moment est toujours très près, trop près, de la date d'expiration.  C'est un peu désolant d'autant plus qu'il est très cher.  Il y a aussi le restaurant de l'hôtel St-Colomba qui cuit leurs propres pains "maison" et les vendent... mais je n'ai pas été convaincue par le produit acheté (et je n'achèterai donc pas la compagnie).  Je me suis donc dit qu'il me fallait revenir aux sources... c'est comme un enfant qui redécouvre la vache derrière le lait ou le beurre... Ça ressemble à quoi un arbre à pains, maman?  Euhh...

Bien sûr, il y a eu la préparation mentale et de longues et laborieuses études sur Internet.  Merci Youtube pour tant d'informations et d'explications!!  Que faisions-nous avant?  Et devrais-je ajouter, maintenant, tout peut être possible grâce aux technologies!

Bon, ok, la technologie s'est arrêtée à Internet dans mon cas, car tout le reste s'est fait à la main et à la sueur de mon front (pour le goût salé).  J'ai trouvé cette excellente recette sur le site de Ricardo (http://www.ricardocuisine.com/recettes/451-pain-de-menage).

Alors voici en quelques clics et étapes, la concrétisation de mon challenge de la journée!

En plein brassage... les cuillères de bois ça sert pas juste à jouer de la musique!

Petite boule de pâte qui est prête à aller faire dodo

Petite pâte... est devenue grande!

Une belle réussite si j'en juge par le goût et les avis des invités à l'auberge qui y ont goûté.

J'ai été inquiète un peu car rendu à l'étape de retirer le linge sur le pain levé pour le mettre à la cuisson, la serviette avait collé sur le dessus et il avait redescendu... je l'ai pétri une autre fois (ce qu'il ne faut jamais faire, selon les multiples commentaires lus et étudiés sur le net) et je l'ai remis à lever.  Fiouuu... ça marché!!
As-tu pas l'air fière la madame? (joli chandail aussi, hein?)
Si vous avez des recettes à partager avec moi pour un pain fait avec des céréales, pain aux raisins ou au fromage, n'hésitez pas, ça m'intéresse!

Le prochain défi : des brioches à la cannelle!
Miamm... on verra bien si je suis aussi courageuse que gourmande! :o))

mercredi 14 novembre 2012

Heureuse comme un petit poisson


Yum tengo agua en la boca... y quien dice agua... dice peces!
(Miam, j'ai l'eau à la bouche... et qui dit eau... dit poissons!)

J'ai gardé le meilleur pour la faim, euh, je veux dire, la fin!

J'avais tellement de choses et de photos à partager sur mon voyage en Galice que j'ai décidé de faire un message que sur la nourriture.  De quoi se donner l'eau à la bouche!

Tout d'abord, commençons par un petit tour au marché de Santiago.  Il est tout frais refait et reluit comme un sous neuf.










des petits poulets jaunes à pattes

C'est moi que vous regardez??

et il y a aussi, ce petit magasin de rien du tout qui a pignon sur une des petites rues de Santiago

J'y ai acheté des raisins et une pomme succulents que j'ai savourés sur la place devant la Cathédrale... Miam!
La fameuse Empanada... pâté de thon ou de porc que l'on mange froid et habituellement comme premier plat lors d'un repas ou en petites bouchées pour les tapas.  Devinez à quelle saveur je l'ai mangée le plus souvent?  ... au thon! lol!
Toujours un peu étrange de voir toutes les parties du porc séché, étalées là, sur les crochets...
et j'étais plutôt curieuse de savoir ce qu'ils peuvent bien faire d'une tête séchée mais... mon espagnol étant ce qu'il est!! 
Ensuite, il y a tous ces choix de menus à autant de restaurants... 
chacun proposant des repas avec deux plats incluant vin et pain.  







La Racione est plus grosse qu'un tapas,
mais plus petite qu'un repas

Je ne m'en serais pas doutée.. que vous aviez de la poulpe! Pfff!


D'accord... mais quoi prendre et ahhh... où j'ai mis mon dictionnaire Espagnol-Français, moi là??


Bon, il me reste 2 choix, le premier, regarder les vitrines :

Je la trouvais tellement alléchante...
surtout après un séjour de 4 mois sur ma petite île de Iona!



Le dessert du coin, la très recherchée Tarta de almendras de Santiago!
C'est entre le gâteau et la tarte aux amandes - Succulent!
Pimientos de Padron - Ces petits piments verts à l'air tout à fait innocents .. renferment un terrible secret.
Nous en avons pris en Racione avec des amis autour d'un verre de vin.
Ils vous sont servis frits dans l'huile d'olive avec une pincée de gros sel.
J'ai appris, à mes dépens, qu'il peut y en avoir un ou plusieurs parmi le lot qui sont épicés.  C'est un peu comme la "roulette-russe-de-la-gorge-en-feu!  ... j'ai perdu à deux reprises!
Empanada

Et le deuxième choix : faire confiance à José.
Il commençait à me sembler de plus en plus évident que j'allais manger du poisson et des fruits de mer... moi, qui se croyait atteinte d'une intolérance alimentaire pour ces bibittes... j'ai découvert avec la grande contribution de mon ami José, que je ne l'étais pas!

J'ai aussi appris avec José que pas loin... veut dire au moins 20 minutes de marche, que pas cher... veut dire 3 fois le budget prévu et que ça va être bon... que c'est assurément quelque chose qui vient de la mer! lol!  Cré José!  Oui, oui, savoir s'adapter et être flexible... les mots d'ordre sur le "menu du jour"! 

Mais bon, il savait aussi se faire pardonner! ha,ha,ha!


Donc, puisque j'étais en Galice et que la grande spécialité du moment (surtout durant les célébrations) c'est la "poulpo"... hé bien, voilà, j'en ai mangé (et à quelques reprises), preuve à l'appui!

La Polbo a feira ou la Poulpo a la gallega (la poulpe à la galicienne) est servie comme ça, sur une planche de bois après avoir bouillie dans une cuve de cuivre (pour que la peau ne décolle pas) et ils coupent les tentacules avec des ciseaux puis aspergent le tout d'huile d'olive, d'une pincée de gros sel et de paprika.
Bon appétit, ma Nathalie!
La Poulpo est souvent servie avec des "cachalots" (des patates bouillies)
Le sourire convaincu, hein?
Première bouchée "à vie"!  On voit même les petites ventouses... "P'tit Jésus, faite que les ventouses ne collent pas après la paroi de mon oesophage"
Lors des Holy celebrations de Lugo, il y avait une avenue que de restos qui servaient que de la Poulpo!  D'un côté, tu avais le resto (qui était généralement une concession d'un restaurant reconnu dans la ville) et de l'autre, les immenses chaudrons de cuivre où cuisaient les poulpos.  Cette avenue est bâtie que pour l'occasion et défaite après les célébrations.


Un des 150 000 (j'exagère à peine) vendeurs de machins-trucs-chouettes, en pause. Ils viennent tous, ou à peu près, du Sénégal. Ils gagnent leur vie difficilement, ils marchent toute la nuit et vous proposent tous un attirails différents (bracelets, montres, bibelots, etc.).  Je leur lève mon chapeau... car ce n'est pas une job facile.  



J'ai aussi goûté plusieurs autres plats traditionnels dont la Tortilla de patatas
Cuca fait une excellente tortilla de patatas,
mais j'ai un faible pour celle de José, il la réussit très bien!

 J'ai même eu le plaisir d'aller manger dans une ancienne écurie transformée en restaurant réputé.  Cette écurie se trouvait au niveau du sous-sol de sans doute une auberge de l'époque.

J'y ai mangé une queue de boeuf... Bien oui, je ne savais même pas que ça se mangeait!  
Ignare Nathalie!


et José a mangé un poisson bien plat qui lui faisait de l'oeil


Mais poissons ou non, on mange tout le temps et dans le pire... on peut toujours se rabattre sur les tonnes de tapas qui nous sont servis avec notre verre de vin


à la vôtre!