jeudi 20 septembre 2012

En allant au château


Dimanche le 9 septembre, grâce à un peu de poudre de perlimpinpin, nous avons pris la poudre d'escampette et transformé la Subaru en carrosse royal pour se balader dans des contrées, encore là, inconnues!

Quelle incroyable joie que j'ai ressentie!

Déjà, je m'étais demandée si on pouvait mourir de peine, quand notre cœur est trop triste. Et la réponse est non, étrangement, on en survit (en tous les cas, pour ma part).

Je me suis fait la réflexion opposée durant notre balade au travers les paysages grandioses de l'île de Mull : Est-ce que l'on peut mourir de ressentir une trop grande joie?  C'est comme si mon cœur peinait à contenir tout cet immense bonheur, et qui gonflait, gonflait!  Ahhh... mais j'ai la réponse maintenant : Non, nooon!  On survit à ça aussi et c'est fantastique!!

Quelle belle sensation que de se sentir vivante!!


La vie - la mort.  Je me permets de faire un aparté à propos de la vie et de la mort.  J'ai vu un film il y a quelques semaines qui m'a laissé très songeuse.  Je ne regarde pas la télévision mais il arrive parfois que l'on voit un film chez John (c'est un peu notre cinéma du coin).  Il a une impressionnante collection de films de tous les genres et provenant de différents pays.  Disons que cela aide à ma culture générale!  

Nous avons donc vu un film français nommé Le Hérisson.  Ce film m'a permis (et me donne encore l'occasion) de réfléchir au sens de la vie et de la mort.  La mort faisant partie intégrante de la vie, il faut se donner la peine de l'entrevoir et de s'y préparer au mieux.  D'ailleurs, je suis aussi en train de lire le Livre tibétain de La vie et de la Mort, de Sogyal Rinpoché (grand maître tibétain) et qui nous ramène aussi cette idée.  Bref, je trouve que chez-nous, on essaie par tous les moyens d'exclure la mort de nos idées, d'éviter d'y penser... et cela a pour conséquence, selon moi, de devenir une fascination ou une terreur, selon qui on est ou encore, selon où on est dans notre vie. 

Pourquoi fait-on comme si elle n'existait pas?  Pourquoi veut-on prolonger notre vie par tous les moyens possibles?  Pourquoi n'en parle-t-on pas (ou sinon, qu'on nous parle que des accidents... comme si on mourrait... que "par accident"!)? Pourquoi a-t-on mauvaise conscience lorsqu'on veut en parler... est-ce un sujet si négatif??  On ne peut pas l'éviter... pourquoi donc ne pas s'y préparer et qui dit s'y préparer, dit aussi : vivre pleinement chacun des moments qu'on a le privilège de passer ici bas.

Bref, trêve de philo-à-la-noix, ce dont j'ai aimé dans ce film, c'est qu'à la fin il arrive un évènement tragique, mais peu importe cet événement, c'est ce que cette personne ressentait juste avant qu'il arrive : elle se sentait vivante!!

Je crois que peu importe la durée de notre vie... c'est ce que l'on en a fait, ce sont les gens qu'on a aimé, ce sont les belles expériences qu'on a vécues!

Soyez sans crainte, je ne veux pas mourir et j'espère que j'ai encore plusieurs longues années devant moi, mais faut-il attendre de vivre des épisodes malheureux ou d'être près de la mort pour se sentir vivant?? 

Je sais bien que pour certaines personnes, ces paysages peuvent sembler quelconque, mais je les adore!  Je me sens réellement heureuse de pouvoir vivre de telles expériences et aventures; je me sens privilégiée, je vous l'avoue!  ... Et vous l'ai-je dit?  Je me sens vivaaaante!! ha,ha,ha!










  




Mais revenons à nos moutons... non, plutôt à nos champignons!  Bien oui, sur le bord de la route, Martina a vu des champignons et en trois "Wooow là!" le carrosse s'est arrêté et les joyeux lurons sont allés au bois!
   





J'ai pu voir de mes yeux-vu, ma magnifique côte de l'île de Mull que j'admire à tous les jours à partir de Iona.  Notre cocher nous a gentiment fait emprunter la route (des champignons) longeant la côte.  De là, ce sentiment que mon coeur n'était plus assez grand pour contenir cette joie!

 C'est la côte que j'aime tant, celle-là même que nous avons visitée!
Toujours aussi beau paysage... peu importe le moment!

Auparavant, nous avons visité un endroit quelque peu féérique et je m'attendais presque à voir une petite fée (clochette ou sans cloches... de toute façon, ça "ring" pareil avec le téléphone rouge) sortir des bois pour me conter fleurette.  Décor bucolique et fantasmagorique.  Je comprends de mieux en mieux pourquoi certaines histoires pour enfants ont été écrites par des auteurs anglais!




Allo, grand méchant loup?
Juste pour vous dire que Chaperon rouge
sera en retard!




Martina, Nathalie, Snuffy et Marc








  


Petite pause à Salen (et non Salem) pour se sustenter d'un repas méditerranéen-écossais. 


Le temps que notre repas soit prêt, nous avons promené Snuffy, qui avait bien besoin de prendre un peu l'air et de "sniffé" le coin.






Chacun surveille son bord!! lol!

et bien sûr, Martina continue de prendre des photos!


















Oyé! Gentilshommes et Gentes dames, veuillez introduire vos magnifiques personnes dans le carrosse pour la dernière halte de la journée : Duart Castle (http://www.duartcastle.com/).  

Duart Castle vu du ferry quand on arrive de Oban

Notre hôte, John, fait partie de la même famille que les héritiers du château qui est la place forte du clan des Maclean.  Le hasard (il n'y a pas de hasard... on le sait, hein?) a fait que l'ancêtre de John fut le 3e fils et il parti donc s'établir loin du château.  Dire... j'aurais pu travailler dans une auberge aménagée dans un château!!




 







Le tartan du clan Maclean


Coucou!







Ah! Un fantôme!!  Mais non, c'est Marc





















Il pleuvait et faisait très sombre...
et dire qu'il était environ 15h!
 













Un voilier fantôme??



Tout au long du chemin, j'ai entretenu l'espoir de voir quelques joyeux fantômes, mais ce ne fut pas le cas, sinon, ces étranges apparitions!



Bien sûr, comme dans chaque château, ils ont leurs lots de cachots, de tortures et d'histoires horribles dont celle, entre autres, de la première épouse de Lord Lachlan Maclean, Elizabeth Campbell (fille du 2e comte d'Argyll) au début du 16e siècle.  Selon l'histoire, après un mariage malheureux et sans héritier, l'époux d'Elizabeth la laissa sur un rocher que l'on peut apercevoir d'une des fenêtres du château et s'attendit à ce qu'elle meurt noyée lorsque la marée la submergerait.  Le hasard (encore lui), fit qu'un pêcheur passa par là et la recueillie puis la ramena chez son frère, le 3e comte d'Argyll.

Le mari, après quelque temps, fit part de ses condoléances à la famille et ramena le cercueil de sa défunte épouse au château du comte.  Peut-on imaginer la surprise qu'il eut lorsqu'il vit Elizabeth assise à côté de son frère?!

L'histoire dit qu'en 1531, à Édimbourg, le frère d'Elizabeth assassina Lord Maclean pour la façon ignoble qu'il avait eu de la maltraiter.


Malgré tout, ce château demeure le phare de la famille Maclean et est bien entretenu.  Il a été rénové et est ouvert aux touristes tout au long de l'année.  Le présent Chef du clan, Lord Lachlan Maclean, est un homme très gentil qui accueille les gens et se démène à rendre la visite agréable pour chacun.


Lors de la nôtre, il y a eu une petite démonstration surprise des talents (encore à l'état brut) de cette troupe de petites danseuses folkloriques.  Elles étaient tellement mignonnes et celles qui se trouvent sur le devant, on a peine 3 ans. 

On n'a pas vu de fantômes, mais on a vu de petites fées rigolotes!





3 commentaires:

  1. Merci pour cette belle visite. Danielle XOXO

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  2. Très belles photos Nath!
    C'est comme un photo-reportage et c'était un beau coin pittoresque de l'Écosse que tu nous as permis de visiter.
    À quand le voyage en Espagne?
    Porte-toi bien!
    P.A.

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  3. Bonjour Nath, tellement rit avec les mignonnes danseuses !!! Ha ! HA ! Hi ! Merci pour les suberpes photos. Belle visite.
    À bientôt.
    Joane Lafontaine

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