Dimanche le 9 septembre, grâce à un peu de poudre de perlimpinpin, nous avons pris la poudre
d'escampette et transformé la Subaru
en carrosse royal pour se balader dans des contrées, encore là,
inconnues!
Quelle incroyable joie que j'ai ressentie!
Déjà, je m'étais demandée si on pouvait mourir de peine, quand
notre cœur est trop triste. Et la réponse est non, étrangement, on en survit (en tous les cas, pour ma part).
Je me suis fait la réflexion opposée durant notre balade au
travers les paysages grandioses de l'île de Mull : Est-ce que l'on peut mourir
de ressentir une trop grande joie? C'est
comme si mon cœur peinait à contenir tout cet immense bonheur, et qui gonflait,
gonflait! Ahhh... mais j'ai la réponse
maintenant : Non, nooon! On survit à ça
aussi et c'est fantastique!!
Quelle belle
sensation que de se sentir vivante!!
La vie - la mort. Je me permets de faire un aparté à propos de
la vie et de la mort. J'ai vu un film il
y a quelques semaines qui m'a laissé très songeuse. Je ne regarde pas la télévision mais il
arrive parfois que l'on voit un film chez John (c'est un peu notre cinéma du
coin). Il a une impressionnante
collection de films de tous les genres et provenant de différents pays. Disons que cela aide à ma culture générale!
Nous avons donc vu un film français nommé Le Hérisson. Ce film m'a permis (et me donne encore
l'occasion) de réfléchir au sens de la vie et de la mort. La mort faisant partie intégrante de la vie,
il faut se donner la peine de l'entrevoir et de s'y préparer au mieux. D'ailleurs, je suis aussi en train de lire le
Livre tibétain de La vie et de la Mort,
de Sogyal Rinpoché (grand maître tibétain) et qui nous ramène aussi cette
idée. Bref, je trouve que chez-nous, on
essaie par tous les moyens d'exclure la mort de nos idées, d'éviter d'y penser...
et cela a pour conséquence, selon moi, de devenir une fascination ou une terreur, selon qui on est ou encore, selon où on est dans notre vie.
Pourquoi fait-on comme si elle n'existait pas? Pourquoi veut-on prolonger notre vie par tous
les moyens possibles? Pourquoi n'en
parle-t-on pas (ou sinon, qu'on nous parle que des accidents... comme si on mourrait... que "par accident"!)? Pourquoi a-t-on mauvaise conscience lorsqu'on veut en parler... est-ce un sujet si négatif??
On ne peut pas l'éviter... pourquoi donc ne pas s'y préparer et qui dit
s'y préparer, dit aussi : vivre pleinement chacun des moments qu'on a le
privilège de passer ici bas.
Bref, trêve de philo-à-la-noix, ce dont j'ai aimé dans ce film, c'est
qu'à la fin il arrive un évènement tragique, mais peu importe cet événement, c'est
ce que cette personne ressentait juste avant qu'il arrive : elle se sentait vivante!!
Soyez sans crainte, je ne veux pas mourir et j'espère que
j'ai encore plusieurs longues années devant moi, mais faut-il attendre de vivre
des épisodes malheureux ou d'être près de la mort pour se sentir
vivant??
Je sais bien que pour certaines personnes, ces paysages
peuvent sembler quelconque, mais je les adore! Je me sens réellement heureuse de pouvoir
vivre de telles expériences et aventures; je me sens privilégiée, je vous
l'avoue! ... Et vous l'ai-je dit? Je me sens vivaaaante!! ha,ha,ha!
Mais revenons à nos moutons... non, plutôt à nos champignons! Bien oui, sur le bord de la route, Martina a
vu des champignons et en trois "Wooow là!" le carrosse s'est arrêté
et les joyeux lurons sont allés au bois!
J'ai pu voir de mes yeux-vu, ma magnifique côte de l'île de
Mull que j'admire à tous les jours à partir de Iona. Notre cocher nous a gentiment fait emprunter
la route (des champignons) longeant la côte.
De là, ce sentiment que mon coeur n'était plus assez grand pour contenir
cette joie!
C'est la côte que j'aime tant, celle-là même que nous avons visitée! |
Toujours aussi beau paysage... peu importe le moment! |
Auparavant, nous avons visité un endroit quelque peu féérique
et je m'attendais presque à voir une petite fée (clochette ou sans
cloches... de toute façon, ça "ring" pareil avec le téléphone rouge)
sortir des bois pour me conter fleurette.
Décor bucolique et fantasmagorique.
Je comprends de mieux en mieux pourquoi certaines histoires pour enfants
ont été écrites par des auteurs anglais!
Allo, grand méchant loup? Juste pour vous dire que Chaperon rouge sera en retard! |
Martina, Nathalie, Snuffy et Marc |
Petite pause à Salen (et non Salem) pour se sustenter d'un
repas méditerranéen-écossais.
Le temps que notre repas soit prêt, nous avons promené
Snuffy, qui avait bien besoin de prendre un peu l'air et de "sniffé"
le coin.
Chacun surveille son bord!! lol! |
et bien sûr, Martina continue de prendre des photos! |
Oyé! Gentilshommes et Gentes dames, veuillez introduire vos magnifiques personnes dans le carrosse
pour la dernière halte de la journée : Duart Castle (http://www.duartcastle.com/).
Duart Castle vu du ferry quand on arrive de Oban |
Notre hôte, John, fait partie de la même famille que les
héritiers du château qui est la place forte du clan des Maclean. Le hasard (il n'y a pas de hasard... on le
sait, hein?) a fait que l'ancêtre de John fut le 3e fils et il parti donc s'établir
loin du château. Dire... j'aurais pu
travailler dans une auberge aménagée dans un château!!
Le tartan du clan Maclean |
Coucou! |
Ah! Un fantôme!! Mais non, c'est Marc |
Il pleuvait et faisait très sombre... et dire qu'il était environ 15h! |
Un voilier fantôme?? |
Tout au long du chemin, j'ai entretenu l'espoir de voir
quelques joyeux fantômes, mais ce ne fut pas le cas, sinon, ces étranges
apparitions!
Bien sûr, comme dans chaque château, ils ont leurs lots de
cachots, de tortures et d'histoires horribles dont celle, entre autres, de la
première épouse de Lord Lachlan Maclean, Elizabeth Campbell (fille du 2e comte
d'Argyll) au début du 16e siècle. Selon
l'histoire, après un mariage malheureux et sans héritier, l'époux d'Elizabeth
la laissa sur un rocher que l'on peut apercevoir d'une des fenêtres du château
et s'attendit à ce qu'elle meurt noyée lorsque la marée la submergerait. Le hasard (encore lui), fit qu'un pêcheur
passa par là et la recueillie puis la ramena chez son frère, le 3e comte
d'Argyll.
Le mari, après quelque temps, fit part de ses condoléances à
la famille et ramena le cercueil de sa défunte épouse au château du comte. Peut-on imaginer la surprise qu'il eut
lorsqu'il vit Elizabeth assise à côté de son frère?!
L'histoire dit qu'en 1531, à Édimbourg, le frère d'Elizabeth
assassina Lord Maclean pour la façon ignoble qu'il avait eu de la maltraiter.
Malgré tout, ce château demeure le phare de la famille
Maclean et est bien entretenu. Il a été
rénové et est ouvert aux touristes tout au long de l'année. Le présent Chef du clan, Lord Lachlan Maclean,
est un homme très gentil qui accueille les gens et se démène à rendre la visite
agréable pour chacun.
Lors de la nôtre, il y a eu une petite démonstration
surprise des talents (encore à l'état brut) de cette troupe de petites
danseuses folkloriques. Elles étaient
tellement mignonnes et celles qui se trouvent sur le devant, on a peine 3
ans.
On n'a pas vu de fantômes, mais on a vu de petites fées
rigolotes!
Merci pour cette belle visite. Danielle XOXO
RépondreSupprimerTrès belles photos Nath!
RépondreSupprimerC'est comme un photo-reportage et c'était un beau coin pittoresque de l'Écosse que tu nous as permis de visiter.
À quand le voyage en Espagne?
Porte-toi bien!
P.A.
Bonjour Nath, tellement rit avec les mignonnes danseuses !!! Ha ! HA ! Hi ! Merci pour les suberpes photos. Belle visite.
RépondreSupprimerÀ bientôt.
Joane Lafontaine